Ciclo de canciones / Song cycle for soprano colorature & orchestra
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Ciclo de canciones / Song cycle for soprano colorature & orchestra
Ciclo de canciones / Song cycle
para soprano coloratura y orquesta
Le Cycle de chansons pour soprano colorature et orchestre s’est construit, comme le précédent, en plusieurs étapes. D’abord après la rencontre d’une interprète, la soprano japonaise Ayako Tanaka dont la voix a immédiatement captivé le compositeur. La première chanson a été composée pour elle, en 2014, sur un texte de l’épouse d’Esteban Benzecry, la peintre et poétesse Fernanda Caputi. Cette mélodie intitulée Del encuentro al camino (« De la rencontre au chemin ») évoque la rencontre de deux cultures, l’Argentine représentée par sa fleur nationale, le Ceibo, et la Sakura japonaise. Après cette première mélodie, Esteban Benzecry a désiré entreprendre un cycle plus vaste pour chant et piano, toujours « porté par cette voix exquise et délicate, pleine de variétés, de nuances. Elle m’a inspiré pour exploiter le lyrisme, la virtuosité, les aigus extrêmes, et passer du chant délicat de La Nuit à la virtuosité sauvage d’Autel de l’existence. Enfin, dans un troisième temps, Ayako Tanaka et le chef d’orchestre Pablo Boggiano m’ont commandé la version orchestrale du cycle, qui fut créée à Buenos Aires, à l’Auditorium National du Centre Cultural Kirchner le 24 février 2017 par l’Orchestre National d’Argentine sous la direction de Pablo Boggiano. » Cette œuvre a été récompensé par l’association des critiques musicaux d’Argentine, obtenant le prix de la meilleure création mondiale de la saison 2017. Elle est dédiée à Ayako Tanaka et Pablo Boggiano
Outre le poème initial de Fernanda Caputi, Ce cycle de cinq chansons est complété par les textes Paix du poète argentin Alfonsina Storni (1892-1938), Quiero ser (« Je veux être ») du poète argentin Ana Lía Berçaitz (1947), La noche (« La nuit ») de la chilienne Gabriela Mistral (1889-1957) et Altar de la existencia (« Autel de l’existence ») – cette dernière poésie étant extraite d’un texte en langue quechua de la communauté de Coracora au Pérou. Des hommes et des femmes y chantent leurs strophes sur l’amour, l’origine de l’existence, et la rivière sacrée à laquelle ils apportent leurs offrandes. Ces cinq mélodies, qui peuvent être jouées successivement, ou séparément, ont pour fil conducteur « la présence de la nature, les questions sur l’existence et l’Amérique latine se présentant à travers une vision et une voix féminine. »
Year
Instrumentation
[2,2,2,2]-[2h,2trmpt]-[timp]-[perc]-[piano]-[str]-[soprano solo]
Duration
Premiere
Orquesta Sinfonica Nacional de Argentina.
Auditorio Nacional del Centro Cultural Kirchner 24.02.2017
Conductor
Soloist
Commission
Prize
Published